“A partir de la pleine floraison, le vigneron sait qu’il peut vendanger environ 100 jours plus tard”…
91, 92, 93, 94, 95, … jours après les vendanges, plus précisément après de démarrage de la vinification, vigneronnes et vignerons de Villers-la-Vigne nous disons que nous pouvons attendre encore. Laisser le temps au vin. Le laisser évoluer tranquillement, poursuivre son élevage, développer sa structure, faire évoluer ses arômes. Il le vaut bien.
ILS le valent bien ! – Car, bien sûr vous le savez déjà, chers amies et amis, vigneronnes et vignerons de Villers-la-Vigne, le millésime 2019 se déclinera en trois couleurs :
Rouge, rosé et orange !
L’orange, « qui varie du jaune doré à l’orange fluo selon les cuvées… » – … Nul doute que, depuis les vendanges du Phoenix, vous avez déjà largement potassé le sujet, ce qui devrait présager de sympathiques échanges en perspective. Hâte donc de découvrir ensemble le produit de cette excitante expérience, inédite (Une expérience inédite par an ?…) pour Villers-la-Vigne.
Le rosé, entre framboise et magenta, une fois de plus joliment insolent… – Deuxième année et déjà une patte, mais, attention, il ne faudrait pas en faire une habitude ! … (Pour taquiner ! … – Quoi que…)
Le rouge, rubis profond, la robe parfaite et déjà un bel éclat… – « So Villers-la-Vigne » et délicatement prometteur…
Souvenez-vous, nous avons récolté 800 kg net de Regent et 130 de Phoenix. Ce beau fruit nous a permis de produire 360 L en rouge, 150 L en rosé (Regent 12,8%vol) et 90 L en orange (Phoenix 11,8%vol).
Une fois encore, vinifications rondement menées par l’équipe VINI, chevronnée et aguerrie. Cela dans un enchaînement impeccable de processus, à la fois intense et serein, grâce à une préparation parfaite au chai, plus quelques améliorations et techniques judicieuses (e.a. perfectionnement de l’injection CO2 pour la macération carbonique, contrôle des températures en MC et MPF, utilisation de la glace carbonique en macération pré-fermentaire à froid…)
LA CARBOGLACE (CO2 compacté à – 78 °C) est ajoutée au fil du remplissage de la cuve thermo-régulée après foulage du raisin. Un moyen hyper-simple pour refroidir, inerter et brasser le moût. En se réchauffant, le CO2 passe à l’état gazeux, ce qui assure en outre la protection du moût contre l’oxydation. L’utilisation de la glace carbonique en contact direct avec le moût entraîne un choc thermique lors du contact glace-fruits et poursuit ainsi l’éclatement des baies. Cette rupture libère les arômes contenus dans la peau du fruit favorisant le potentiel aromatique du futur vin.
Les cuvées rosé (Regent) et orange (Phoenix) prennent leur temps à présent, gentiment.
Et nous aussi, d’attendre. D’attendre sereinement le « bon moment » pour leur mise en bouteilles.
La cuvée rouge quant à elle « fait sa malo », lentement, comment souvent … – Patience alors et confiance ! …
Vous en voulez plus, c’est sûr ! – L’orange est-il « plus moelleux, plus aromatique, plus mielleux ? … » – Avec quelles notes de fruits ou d’épices ? … – Le rosé est-il « croquant et craquant » ? … – Et le rouge ? … – Fruit, finesse, mais encore ? …
Encore un peu de patience. Les occasions de partager l’expérience ne manqueront pas et approchent très vite : la Saint-Vincent, l’AG, le démarrage de la nouvelle saison de travail au vignoble, les mises en bouteilles des rosé, orange et rouge.
Alors, en attendant et comme à chaque fois, MERCI à vous tous, au vignoble comme au chai, qui perpétuez avec tant d’attachement et de hardiesse cette formidable et bigrement infectieuse passion pour Villers-la-Vigne, ce projet dingue qui célébrera cette année ses TRENTE ANS !