Les samedis matin au vignoble se suivent. Mais se ressemblent-ils ?
Certes, à chaque période de l'année correspond une étape du travail de viticulture. Normal, me direz-vous, pour un travail basé sur des cycles annuels.
Ce samedi, il s'agissait d'ouvrir le sol afin de l'aérer, au moyen de griffes et autres instruments. Une quinzaine de vignerons étaient là, sous un ciel de saison, égratignant la terre consciencieusement. Tenez, regardez :
Et les apéros ? Une sorte de rituel consécratoire que nous nous devons d'honorer comme il se doit après chaque séance, et cela ne changera jamais.
Mais là s'arrêtent les ressemblances. Chaque apéro apporte son lot de surprises et curiosités, sa part d'insolite. Cette fois, ce fut sous forme de trois bouteilles de Léon Millot, produites à Villers-la-Ville en 1984, 85 et 86, apportées par un visiteur. Peut-être un futur membre. Voyez un peu quelles précautions furent prises pour extraire les bouchons incertains.
Les images, en revanche, ne montrent pas le plaisir de la dégustation, ces vins ayant étonnamment évolué dans des sens très différents les uns des autres, mais fort louables pour chacun d'eux. Une bien belle expérience.
Presque aussi belle que celle d'être vigneron à Villers-la-Vigne.
Philippe Des amis, un flacon de vin, du loisir, un livre, un coin parmi les fleurs … Je n’échangerai jamais cette joie pour un monde présent ou à venir. Hafez