« Villers-la-Vigne » Productions présentent : « Jean-Jacques et les Jivaros de la vigne » Depuis notre fête de la Saint-Vincent, on la sentait bien, on la sentait proche, on trépignait d’impatience, on rongeait notre frein, on n’en pouvait plus d’attendre et enfin le moment de libération était venu : notre première séance de travail de l’année au vignoble ! C’est donc par un premier samedi du mois de mars que la tribu des « Jivaros de la vigne » dirigée par le maître de la vigne Jean-Jacques s’était donné rendez-vous dans la brume matinale de notre merveilleux petit clos niché dans un cadre magnifique. On ne s’en lasse pas (je crois que j’ai dû faire plus de 100 x la même photo !). Le programme était alléchant et l’affiche reçue par email de JJ était prometteuse : « Pensez pour l'occasion à arriver bien à l'heure pour bénéficier des explications prévues dès 10h00 muni de votre sécateur bien aiguisé et bien huilé . Nous le désinfecterons sur place!. Pour clôturer cette séance inaugurale…sur le coup de midi, nous aurons le plaisir de déguster notre production 2015, très récemment mise en bouteille. N'oubliez pas, selon nos habitudes vigneronnes, d’éclaircir vos voix et de vous munir de votre verre à pied, d'un peu de chaleur en bouteille et de quelques friandises. Mmmm, je me réjouis d’avance de vous revoir nombreux dans notre petit clos renaissant.». Votre serviteur qui a des difficultés pour arriver à l’heure le samedi matin était pour une fois arrivé dans les temps car il arrivait juste pour le briefing de Jean-Jacques ô combien important. Son mot d’ordre était « Coupez tout ! », mais non je rigole mais une taille agressive était conseillée pour optimiser la pousse 2016. Etant une grande carcasse dotée d’une petite nature, le moment de la taille a toujours été un moment pas évident pour moi car il ne faut pas hésiter à y aller franco…et tailler dans le vif. Jean-Jacques en bon professeur équipé de gants « chirurgicaux » nous a même fait une démonstration en live sur quelques plans. On aurait dû en faire une vidéo pour un but didactique, car même moi, j’ai tout compris ! 😉 Evidemment, je ne sais plus lequel de nos membres avait déjà ouvert sa bouteille pour désinfecter son sécateur, on l’a vite remis dans le droit chemin pour éviter le gaspillage. Puis Il y a eu ce grand moment où nous devions former les couples, euh pardon les binômes, pour passer chaque rang en revue et tailler. Malgré l’avertissement de Micheline où elle me demandait de ne pas séparer les couples, je faisais quand même équipe avec son homme Michel, mon maître de bêche lors de ma toute première séance à la vigne en 2011. On ne change pas une équipe qui gagne. Comme le dit JJ, il faut faire équipe avec un membre « qui s’y connait » pour éviter toute bévue avec nos chers plans : « Est-ce que je coupe ici ou là ? », « on va quand même pas couper le plus gros », « on doit garder celui qui est le plus près ? » .Mais je dois dire qu’heureusement, bien briffés par JJ, on a plutôt fait un bon travail. A peine le briefing terminé, André, notre commandeur de Pomerol, dans une forme olympique, nous laissa sur place, on ne voyait même pas son sécateur bouger tellement qu’il allait vite. Moi je le dis, ça sentait le dopage au « pot bordelais » ! En fait dans l’ « équipe du tournage », il y avait 3 équipes : une pour la taille, une pour monter la tente pour la chorale qui se produisait au soir et l’équipe de ramassage des sarments coupés, menée par notre Maître de chai André comme vous pouvez le voir sur la photo. Comme il faisait un petit peu froid, nous avions quelques « élégantes » dotées soit de bonnets à pompons ou de chapeaux du plus bel effet. Vers 11h45, comme Barbara avait soif et comme la galanterie l’oblige, notre Maître de chai ouvra quelques bouteilles. Au bruit des bouchons qui sautaient, André sonnait le rappel des troupes pour un apéro bien mérité avec du fromage d’enfer et quelques bouteilles sympas ! Bref, nous reviendrons nombreux pour la prochaine séance ! Vinicolement vôtre, Zoltan