Tandis qu'à une portée de fusil de là on faisait donner mitraille, pétoires, boulets de canons et autres pétarades, nous, vignerons villersois, avions installé notre bivouac un peu à l'écart de tout ce tintouin.
Verres et couverts en lieu et place des légendaires faisceaux de fusils, bouteilles de vin en guise de munitions, accolades et amitié pour mettre en joue ceux d'en face, ce fut une troupe de cent-douze combattants qui, baïonnette à la fourchette, embrochèrent moult côtes d'agneau grillées et autres réjouissances gustatives. De quoi faire pâlir d'envie les Grognards de Napoléon.
Laissons aux générations futures le soin de fêter les deux-cents ans du vignoble, le moment venu. Ce samedi, nous nous sommes contentés des vingt-cinq ans. C'est déjà pas mal, non?
Sous la houlette de Annick, Michèle, Marie-Thérèse et Juliette, les deux Paul, André et Christophe, cette bien belle journée fut un succès grâce aux renforts de Joseph Ropelato de Vins et Saveurs , du traiteur Yvon Muset venu de Gentinnes (071/87.54.00 Chut! 😉 et du groupe Jamfred, conduit par Isabelle Fouyn, venu mettre l'ambiance.
Bon, trève de bavardage: place aux images et à la galerie concoctée par votre serviteur.
Vous n'aurez toutefois la permission de la regarder qu'après avoir lu ou relu le discours du Président et savouré le dessin de Yacine, à qui je dois aussi le titre de cette bafouille, et que je salue au passage.