Un Stetson dans un vignoble belge? Tentons de comprendre. Tout d'abord, qu'est-ce qu'un Stetson? Un Stetson c'est ça, et ça nous vient directement du Texas.
Sous le Stetson se trouvait un Président. Non! Pas ce triste sire dont seul Villers-la-Vigne sait nous faire oublier les élucubrations et extravagances par trop médiatisées! Non, je parle de notre Président à nous : voyez la mine épanouie de Christophe, grand voyageur devant l'Eternel, fraîchement rentré du pays des Stetson, convaincu depuis longtemps qu'il vaut mieux boire du vin et vendre de l'huile que l'inverse, et que finalement c'est à Villers qu'on est encore le mieux. N'est pas de bon augure pour la saison qui s'ouvre?
A propos, où en est Villers-la-Vigne? Voici à quoi ressemblait le vignoble ce samedi. Doux soleil printanier, température clémente, lumière tendre sur nos cépages, vignerons à l'ouvrage…
L'ouvrage? Ce n'est pas ça qui manque. La semaine passée, plus d'une trentaine de volontaires s'étaient adonnés aux joies de la taille. Ce travail restait à finaliser. Voilà qui tombait bien, car le nombre de vignerons par mètre carré demeurait élevé en cette seconde matinée de travail de la saison. Allons voir cela de plus près:
Avez-vous déjà vu un cépage pleurer? Conséquence de la taille. Oh! rassurez-vous: ces pleurs augurent de la bonne santé d'une vigne taillée avec soin.
Mais que faire de tous ces sarments? La réponse, Monique la connaît : broyage, puis compost! Voici notre centre logistique. Deux broyeurs, un boucan de tous les diables, quelques activistes tout autour, les blagues de Zoltan, l'illustre mot de Cambronne dont votre serviteur travaille quotidiennement les intonations et la diction depuis sa plus tendre enfance et, clou du spectacle, une vision panoramique, promesse d'un soir de pleine lune pour astronomes avisés.
Midi pétant! Et plus personne, plus rien. Le combat cessa, faute de combattants. Mais où sont-ils donc passés?
C'est fou ce que les apéros peuvent avoir de fédérateur à Villers-la-Vigne! Le nombre et la diversité des flacons sortis des besaces firent l'unanimité. Saluons un certain Phoenix et son grand frère le Regent, millésimes 2016, à ne rater sous aucun prétexte. Merci qui?
A bientôt pour de nouvelles aventures. Philippe
Si la vérité est dans le vin, qu’elle y reste ! Pierre Dac