Vous n'avez rien oublié, cher lecteur, de nos tribulations viticoles de la semaine dernière et de la récolte de notre brave Phoenix. Hé bien figurez-vous que cette fois, ce fut le tour du Regent ! Ça se passait samedi dernier.
Observons-le, ce bon vieux Regent. Rappelons-nous que cette année 2016 fut particulièrement éprouvante pour la vigne. Si certaines grappes sont fort présentables, d'autres portent les stigmates de fantaisies météorologiques. Voilà qui laisse augurer une longue séance de tri.
Tiens, voilà justement les premiers vendangeurs qui arrivent. Salutations, accolades, bises, un petit briefing par Olivier, et c'est parti ! On se répartit dans les rangs. Clic ! Clic ! font les sécateurs, tandis que certains tentent de se déguiser en pied de vigne. Venez : on va les débusquer !
Pendant ce temps-là, les trieurs se sont mis à l'ouvrage. La cueillette terminée, les renforts arrivent. Les places autour de la table se font rares et chères. On s'y renseigne, on y devise, on blague, on examine chaque grappe une par une. Ambiance…
Et voilà ! Cent-soixante-cinq kilos de raisin attendent dans les casiers, sévèrement triés. Finalement, il a belle allure, notre Regent, et devrait gratifier nos efforts de quelques flacons de fort belle tenue. (Si j'étais vous, je cliquerais sur la photo ci dessous pour l'agrandir et admirer les mines épanouies qu'apporte le travail bien fait)
Allez, un dernier effort : on emmène tout ça au chai ! Vous avez déjà vu ça, vous, cette espèce de grosse chenille humaine traversant la route ? Quelques automobilistes attendent, ébahis.
Ça y est, c'est en place. Que va-t-il se passer derrière cette porte mystérieuse dans les semaines qui viennent ? Voici l'homme de la situation.
Allez, un petit apéro. La notoriété de notre Villers-la-Vigne s'internationalise chaque jour un peu plus. Désormais, c'est au Brésil qu'elle va s'exporter. Voici notre ambassadrice.
Philippe. “Quand le vin est tiré, il faut le boire… surtout s'il est bon.” Marcel Pagnol