Vendanges Phoenix 2019 : quelle magnifique journée !.
Cette année, exceptionnellement, les vendanges du Phoenix se passent un samedi après-midi. Le raisin – cette année – doit rentrer chaud au chai pour le processus de vinification un peu particulier du vin orange.
Pour ma plus grand surprise (mais non ce n’est pas vrai), je rencontre notre président et notre guide suprême Paul V. terminant deux visites matinales. Les vendangeurs arrivent dès 13h pour préparer la scène de théâtre, guidés par notre Chef de Culture, Jean-Jacques.
L’équipe Vini est sur le pied guerre, rejoint vers 14h par son Général-Major Olivier D.
Les choses sérieuses peuvent commencer. Les 2 tours de contrôle Patrick et Zoltan aidés par des confrères enlèvent le filet de l’avant-dernière terrasse appelée T3. La T4 n’a pas été recouverte par un filet par manque de filet. Jean-Jacques et Olivier nous font le briefing d’usage pour la vendange.
Telle l’ascension du Mont Golgotha, armés de seaux gris, les vendangeuses et vendangeurs montent aux terrasses pour se répartir dans les lignes. Olivier L. est à la pesée (pas lui, les seaux de raisins).130 kg de Phoenix !
On installe une table de tri et l’opération chirurgicale « à la Petrus » (élimination des raisins pourris à la main et aux petits ciseaux) peut commencer. Le tri commençant à accumuler du retard sur le déversage des seaux, Daniel et Bernadette décident de monter une seconde ligne de tri bien utile.
Tiens, cela fait un petit temps que je n’ai pas entendu Christophe et je me rends compte que concentré sur mon tri, j’ai oubliée de rejoindre le groupe Vini au chai pour préparer la mise en cuve de notre brave raisin. Le temps de les rejoindre, sur ordre présidentiel, je repars illico apporter des breuvages des millésimes précédents pour encourager le tri.
Nous dégustons avec plaisir notre blanc 2017 ET…notre délicieux rosé 2018 qui – tels une potion magique – ne retardent en aucun cas nos braves trieurs et trieuses.
Ça y est, tri fini et les grappes sont dans les bacs bleus, c’est le moment de la traditionnelle «chaîne humaine » pour acheminer nos précieuses grappes en direction du chai. Toute la circulation aux alentours est stoppée, une file de voiture assiste ébahie à ce spectacle rare.
Les vinificateurs attendent le précieux chargement de pied ferme.
Telle une équipe de F1, le groupe Vini prend rapidement en charge rapidement les raisins qui passent directement à l’égrappoir-fouloir diaboliquement efficace mais dangereux, pendant que se prépare le pied de cuve pour ensemencer les 110 litres de moût.
Pendant ce temps les autres confrères se consolent au soleil avec un bon verre, tout va bien madame la marquise !
Enfin le moût est transféré dans les cuves et placées dans l’armoire thermostatique prévues pour deux petites cuves de 100 litres en attendant le départ de la fermentation.
L’équipe Vini lave le matos, cela sent la fin et on se dit que nous avons de la chance et sommes privilégiés de pouvoir travailler dans un lieu tel que celui-ci, surtout par ce soleil radieux !
Pour conclure : « Vae absentis », en espérant qu’ils ne ratent pas la vendange du rouge, avec le beau raisin qu’on va avoir, cela va être du sport et on aura bien besoin d’un maximum de confrères.